Rock'n'Roll

Et oui, plus rien sur ce blog. La rançon du succès? J'aimerais bien, mais même pas. La faute aux gens qui embrouillent et prennent les pseudos des autres pour raconter n'importe quoi, du coup on ne comprend plus rien.Trop de pollution. Besoin de faire le ménage. Tant pis pour nous. Merci à eux, ou à lui. Surtout qu'on a des doutes. On pense que le coupable est cet homme. Allez, un dernier petit jeu. Qui est notre invité mystère? (qui n'était pas invité, et qui est un mystère quand même?) Indice: Internet est son royaume!

Il y a 70 artistes cachés dans cette photo. Exemple: le ballon dirigeable, c'est Led Zeppelin, les citrouilles écrasées, ...etc. Bon courage, le premier qui trouve...et ben c'est que vraiment il a que ça à foutre.

Pour ceux qui n'irait pas par pudeur ou politesse voir chez 'Eddy Maurice, voilà la suite de notre aventure BD: le personnage féminin. Elle s'appelle Mungo, et elle te laissera des messages coquins au 0836685998 (65 euros la seconde+ coût SMS) Vos avis?

J'ai un peu oublié le blog ces derniers temps, mais miracle, me revoilà. Et pour une bonne raison, en plus...(roulements de tambour)... LES FUGEES étaient concert hier soir. Dédé le Secateur était formel: pas possible de percer la cuirasse, d'avoir une place, c'était le concert le plus fermé qui soit. Un vrai coffre-fort. Bref, à force de promesses intenables ("j'adore Tryo, faudra qu'on fasse un truc sur le prochain album"), de mensonges honteux ("pfff, ma soeur elle a sa jambe dans le plâtre et si je l'accompagne pas, elle va rater le concert"), et de coups de pression professionels ("y aura des photographes sur place? Parce que bon, j'te l'dis cash, nous on ferait un gros truc, hein, limite la couverture..."), sans oublier un air cool et détaché alors que je lui aurai bien arraché les cheveux ("non mais c'est cool, je comprends tout à fait, j'aurais fait pareil à ta place, si tu peux pas, tu peux pas.."). Bref! Je l'ai trop soûlée, et à 18h00, coup de fil: j'ai une place. Et ben merci la vie. C'était une tuerie. Certes, niveau sono, on était plus proche des hauts parleurs de la gare Montparnasse que de l'opéra Garnier, mais sur scène, la gifle: le meilleur des Fugees, les tubes de Lauryn Hill et de Wyclef en solo (et aussi celui de Pras, que personne ne connaissait mais c'est pas grave, il devait tellement penser qu'il était condamné à rester chez lui pour regarder le rap à la télé - 16/9è écran plat trinitron, quand même- qu'il était tout content d'être de retour aussi). Lauryn Hill trop classe avec une coupe Afro de dingue (et un manteau en fourrure blanc), Wyclef a courir dans les tribunes de Bercy, hop il reconnait un mec, il s'arrête: "Hey! My man Passi!", il le ramène l'autre il est trop mal à l'aise, il prend le micro: "ouaich, bien ou quoi? Est-ce que ça l'fait? ouaiiiis, ouaiiiis"...Mmmh...merci, on vous rappelera. De l'énergie, des super morceaux, et plus de deux heures de concert. Quelques remplissages (Wyclef qui chante bob Marley et qui fait des solos de guitares), quelques tensions (Lauryn Hill demande à ce que tout le monde, même Wyclef, l'appelle 'Miss Hill', ça fait bizarre sur scène, "Yo Missile, sing this one please", et jamais trop longtemps ensemble sur scène: quand la diva chante, les autres sortent de scène), mais dans l'ensemble, le concert de l'année. Pas moins.

Pour la sortie du film King Kong, ils ont mis un gorille géant en plein Time Square... On aurait pû faire un truc dans Paris pour la sortie de Brice de Nice, nous aussi, non?

Mon rédac chef, qui a les cheveux longs, a deux paires de lunettes. Une de soleil pour tenir ses grandes mèches folles, l'autre sur son nez, pour lire Rolling Stone. Des fois, quand il se baisse pour relacer ses santiags ou ramasser un papier tombé à côté de la poubelle (ses lunettes sur son nez sont pas top, donc), on croit qu'il nous fait une blague parce qu'on ne voit qu'une tête pleine de cheveux avec des lunettes de soleil qui nous fixent. Mais non, c'est pas une blague. Il apprécie également beaucoup de rentrer son pull en laine dans son jeans délavé Lee Cooper. Une mode que je pensais oubliée. Ou impossible. C'est donc accompagné de mon rédacteur en chef, qui a les cheveux longs, que je me suis rendu chez Sony écouter en exclu parce que c'est nous (c'est Sony qui l'a dit) le nouvel album de Pink. Autant l'avouer tout de go, mon impatience d'écouter le nouveau Pink était comparable à celle que j'ai en ouvrant ma boîte aux lettres au moment de la taxe foncière (alors? ça dit quoi cette année?). Premier titre: rock à la Bon Jovi, deuxième titre: espagnolade un peu dance, troisième titre: un slow poignant... Mon rédac chef, qui a les cheveux longs, me lance des regards génés de derrière ses lunettes, genre: comment va-t-on se sortir de ce merdier? On pourrait partir en courant, mail lui il est en santiag, il va se faire gauler, c'est sûr. Je décide donc de lancer une première balle en fonds de cours, longue mais milieu du cours: " mouais, bon, c'est pareil qu'avant, quoi... pas trop d'identité, mais ça peut marcher aux Etats-Unis"...(bien, bon placement, sautiller légérement sur la pointe des pieds au cas où y a un passing shot) - Moi je trouve qu'il y a un côté diva rock (passing shot de la maison de disque!) - Je dirai plus que c'est la Madonna du pauvre, si je peux me permettre (jolie volée de revers croisée de Granoux) - En tout cas c'est efficace (lob désespéré de la Maison de disque) - Pour les Etats-Unis, sans doute. Pour la France, pas sûr (ohlala, un smash magnifiiiique! La balle ablanchi la ligne!) Le match est à ma portée, mon collègue à lunettes doit être satisfait. La maison de disque: "Parlons concrètement: l'interview se ferait la semaine prochaine à Los Angeles, départ mercredi, retour dimanche, avec hôtel de luxe pour se loger, et location de voiture à nos frais". Mon rédacteur en chef, qui a les cheveux longs, se décide à parler (le service volée qu'il va leur mettre das leur gueule, j'en ricane d'avance) "OK on prend, je vais y aller, par contre, je voudrais revenir le lundi plutôt, j'ai des courses à faire à L.A"... Moralité: Une belle carotte pour ma pomme. Je suis vraiment trop naïf, des fois... Vive la presse libre et indépendante!

Hier, pendant que le débat faisait rage autour de Jalouse et ses produits d'appel, je filais vers Londres ppour interviewer Joaquin Phoenix, acteur hollywoodien qu'a la classe. Voyage Eurostar en première (ah, le cinoche, c'est bon pour ça), à picoler des coupettes de champagne à 10 heures du mat. A côté de moi, Jarvis cocker (ce coquin de cocker) de Pulp faisait pareil, alors je me suis dit que c'était ça, être rock'n'roll: avoir la gerbe dans le tunnel sous la manche. Devant moi (mais places à 4 donc bien devant moi): Emmanuelle Seigner. Oh, évidemment, elle a bien tenté une approche ou deux, mais bourré au champ' avec le casque sur les oreilles et la PSP en fusion (NBA 06, trop dingue), je l'ai bien snobé cette pouffe. Jolie quand même, cela dit, mais l'âge (ou autre) a laissé des traces. Bref, Joaquin Phoenix, la classe, il te parle les yeux dans les yeux pendant 20 minutes comme si t'était son meilleur pote, il fait des sous-entendus et des clins d'oeil malins ("ouais mais bon,...c'est Samuel L Jackson, quoi..iouno whut i mean") et quand l'attachée de presse rentre pour dire que c'est fini. Il tape doucement sur la table comme à Questions pour un Champion et en 3 secondes il a quitté la pièce et disparu pour faire le même spectacle au journaliste d'après. Trop fort ces ricains. Autour de moi, dans un hotel 15 étoiles, des journalistes de tous les pays du monde, des bataillons d'attachées de presse qui disent "sortez vos magnéto, soyez prêts à enregistrer, ne perdez pas de temps"... Marrant, quoi. Et surtout on comprend les acteurs qui refusent la promo: c'est terriblement chiant.

L'OBJET Un vibro dans le canard Jalouse offre un vibromasseur avec son dernier numéro. LIBERATION.FR : vendredi 02 décembre 2005 - 18:27 Un vibro en cadeau (Libération, aujourd'hui) C'est caché sous un film plastique opaque, barré d'une mention «Interdit au moins de 18 ans». Mais pour celui ou celle qui ouvre, pas de doute, c'est bien un vibromasseur livré avec le dernier numéro du bimestriel féminin Jalouse. Une première dans la presse française qui ne plaît pas à tout le monde. Le mensuel Santé Magazine a ainsi protesté contre la "dérive", en citant le cas d'un «magazine de mode» (sans citer son nom) qui va mettre en vente un «sex-toy» et estimant que ces «plus produits» ne «correspondent plus à la vocation de la presse et s'en éloignent abusivement». Pour Pascale Marie au contraire, directrice du Syndicat de la Presse Magazine et d'Information (SPMI), «le vibromasseur est aujourd'hui un objet de consommation courante». De son côté, l'Union nationale des Diffuseurs de presse (UNDP) rappelle que «le contenu des magazines relève de la liberté de la presse». Seuls 50.000 exemplaires, soit la moitié de la diffusion du magazine, proposent l'option vibromasseur au prix spécial de 4 EUR.

Vu la pub pour le live de Green Day à la Télé. Soudain au milieu, une phrase tirée de ma chronique: "Spectacle maximum. Total Respect (Rolling Stone)". Pfff... j'aurais pu marquer l'histoire avec un truc fort ("J'accuse"), malin (" parce que six fois sept karembeu") ou subversif ( " le punk, c'est chiant, en plus les keupons y sentent pas super bons souvent) mais non, il ne restera que cette prose de caillera. Tant pis. Ah, si j'avais l'esprit d'un Julien Rousseau, capable de sortir au débotté: "Paul Anka, c'est bien, mais on reste un peu sur sa faim" . Quel talent (Que ceux qui n'ont pas compris le disent, on leur répondra discrètement)...

oui, je sais, c'est pas une photo des strokes, mais je trouvais que le Ptit Lulu, il avait quand même plus de classe... bon, alors ce soir, concert secret des strokes. Concert complet, donc le secret ne devait pas être très bien gardé. Bref, c'était bien, même si ça ne sert à rien de les voir sur scène vu qu'il ne se passe carrément rien. Mais bon, toujours pareil: grosse basse linéaire, petits gratouillage des guitares, et plein de bons titres, ça marche bien. Je n'avais jamais vu autant de gamins et gamines de 17 ans aussi bien coiffés dans le public depuis la pub l'Oréal de Ginola. Veste de costard, jeans, converse, et beaucoup de shampoing. Joe Strummer et les Ramones doivent en avoir des crampes d'estomac: le rock en 2005, c'est bourgeois.