7 décembre 2005
Swinging London
Hier, pendant que le débat faisait rage autour de Jalouse et ses produits d'appel, je filais vers Londres ppour interviewer Joaquin Phoenix, acteur hollywoodien qu'a la classe.
Voyage Eurostar en première (ah, le cinoche, c'est bon pour ça), à picoler des coupettes de champagne à 10 heures du mat. A côté de moi, Jarvis cocker (ce coquin de cocker) de Pulp faisait pareil, alors je me suis dit que c'était ça, être rock'n'roll: avoir la gerbe dans le tunnel sous la manche. Devant moi (mais places à 4 donc bien devant moi): Emmanuelle Seigner. Oh, évidemment, elle a bien tenté une approche ou deux, mais bourré au champ' avec le casque sur les oreilles et la PSP en fusion (NBA 06, trop dingue), je l'ai bien snobé cette pouffe. Jolie quand même, cela dit, mais l'âge (ou autre) a laissé des traces.
Bref, Joaquin Phoenix, la classe, il te parle les yeux dans les yeux pendant 20 minutes comme si t'était son meilleur pote, il fait des sous-entendus et des clins d'oeil malins ("ouais mais bon,...c'est Samuel L Jackson, quoi..iouno whut i mean") et quand l'attachée de presse rentre pour dire que c'est fini. Il tape doucement sur la table comme à Questions pour un Champion et en 3 secondes il a quitté la pièce et disparu pour faire le même spectacle au journaliste d'après. Trop fort ces ricains.
Autour de moi, dans un hotel 15 étoiles, des journalistes de tous les pays du monde, des bataillons d'attachées de presse qui disent "sortez vos magnéto, soyez prêts à enregistrer, ne perdez pas de temps"... Marrant, quoi. Et surtout on comprend les acteurs qui refusent la promo: c'est terriblement chiant.
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